La Révolution Française : Deux Films à Voir pour Comprendre
Événement complexe auquel les écoliers ne peuvent échapper, la révolution française est une période compliquée de l’Histoire de France. Tous les efforts des éditeurs et professeurs sont les bienvenus. Il existe également un support qui surpasse tous les autres pour aider à mieux comprendre ce que fut cette révolution, le pourquoi, le comment, le quand ! La Révolution française ce sont deux films à voir pour donner vie et réalité à ce désir de bouleversement national qui se termina en drame absolu. Histoire Sympa est fan de ce monument du cinéma et vous dit pourquoi 😎.
Deux films sur la Révolution française sinon rien !
1788.
Tout commence par une vue nocturne sur les fenêtres illuminées du palais de Versailles, dans cette galerie des Glaces qui fait accourir aujourd’hui les visiteurs du monde entier. En plein bal, alors que les couples dansent, le roi s’ennuie et quitte la salle. Dans un petit cabinet attenant, la reine joue sans vergogne aux cartes, s’amuse de perdre un joli tas de pièces dorées et une bague sertie d’une énorme pierre précieuse. Le ton est donné !
Une monarchie absolue et aveugle
« Je suis de nouveau sans le sou ! Il faudra que je dise au pauvre homme que je ne peux payer mes dettes et qu’il doit les honorer. Je suis sa femme !«
La Révolution française – les années lumière
Dès le jour levé, Louis XVI écoute son ministre Necker, lui dresser l’état des finances du royaume. Les coffres sont vides, le royaume est endetté et de nouveaux impôts semblent la seule solution. À condition que le peuple, tout le peuple, y compris les plus privilégiés, mette la main à la bourse. Mais le roi sait bien que la noblesse comme le clergé ne paient pas d’impôt…
« Mais nous n’avons pas recouru à cette extrémité depuis 150 ans Monsieur Necker.
La Révolution française – les années lumière
Sire, c’est inévitable.«
L’absence de volonté de ce monarque est criante. Louis XVI est fuyant, boudeur, sa reine est frivole : la source du malheur est évidente. À ce constat simpliste viennent s’ajouter les autres causes de la révolution française encore en gestation. Danton, Robespierre, Desmoulins, Mirabeau apparaissent peu à peu à l’écran et mettent en lumière un contexte plus complexe.
La colère populaire éveillée par les Lumières
La philosophie des Lumières éveille les consciences des gens instruits qui la partagent avec le petit peuple. Tous rêvent de mettre fin à la monarchie absolue, de rendre le pouvoir de décision au peuple, d’abolir les privilèges de naissance, et sont encouragés par une France qui a faim. Les récoltes désastreuses de 1787 et 1788 raréfient le pain ainsi que le montre une scène de bagarre face à une boulangerie parisienne vide.
Vous avez peut-être lu l’article précédemment publié sur le dernier discours de Danton. Enlevés, grandioses et inspirants, les derniers mots publics prêtés au grand homme dans La Révolution française : les années terribles par la voix de l’acteur Klaus Maria Brandauer soulignent toute l’importance de cette époque pour notre pays et, sans doute, pour le monde.
Car, en cette ère de troubles et de sang, d’espoirs fous trop souvent déçus pour la France, le reste du monde était à l’écoute et pas uniquement les pays voisins très intéressés par l’opportunité de conquête que représentait le no man’s land national…
Tous les grands événements portés à l’écran
Ce film finalement divisé en deux longs métrages, comme les grandes sagas fantastiques qui ont, depuis, envahi les grands et petits écrans, est un trésor cinématographique.
De 1789 à 1794, rien ne manque depuis les grands événements tels que la prise de la Bastille, la fuite pour Varennes, la mise à mort du roi ou la guillotine tranchant le cou de Danton puis de Robespierre, jusqu’aux zooms sur le caractère des grands personnages qui ont fait et défait cette révolte nationale, assaisonnés de drames et bonheurs personnels : Danton et Robespierre, les frères ennemis, Desmoulins, Marat, Louis XVI, Marie-Antoinette, Necker, Mirabeau, Lafayette, Saint-Just, Fouquier-Tinville, etc.
La Révolution française et les années lumière
« Qu’est-ce que c’est que le tiers état ?
La Révolution française – les années lumière
Rien !
Et que veut-il ?
Tout ! »
Les états généraux : pour qui sonne le glas !
Comme dans les leçons d’histoire, le contraste s’impose entre la vie du peuple et l’égarement versaillais du roi et de la Cour. Dès les premières images, et les dialogues qui les accompagnent, le spectateur comprend le fossé creusé entre les représentants de la monarchie et la réalité des Français. Depuis que Louis XIV a déménagé la Cour à Versailles et instauré la monarchie absolue, tout le beau monde vit en huis clos, à l’abri des soucis, aveugle à la misère qui grandit.
Or, le train de vie royal fastueux et les dépenses engagées, notamment, pour soutenir la révolution américaine (histoire d’embêter les Anglais), ont achevé de vider les caisses du royaume. Il n’y a plus d’argent… Dans son isolement confortable, Louis XVI a tout de même un éclair de lucidité et rejette l’idée de simplement lever de nouveaux impôts. Il préfère recourir aux États généraux, suivant par-là la suggestion de son conseiller et ministre des Finances, Jacques Necker.
Pour ce faire, des représentants du peuple sont élus et des cahiers de doléances remplis aux quatre coins du pays. Chacun portera la parole des grandes classes sociales, les 3 ordres : la noblesse, le clergé et le tiers état. Les choses semblent se dérouler selon les prévisions royales, mais on sent déjà, dans les propos d’un jeune Robespierre élu du tiers état, que d’autres projets sommeillent.
« Ils veulent que vous votiez par ordre ?
La Révolution française – les années lumière
Pardi ! Le clergé plus la noblesse, cela fait deux voix contre une […]. Par contre, si nous votons par tête, le tiers état a la majorité. […] Le problème est qu’ils ne vivent pas dans le même monde que nous […] si rien ne change, ils n’auront pas d’argent. »
Il faut dire qu’il y a bien plus d’élus du tiers état que des deux autres classes sociales, mathématiquement moins peuplées…
Les épisodes marquants relatés dans les livres se succèdent ensuite et sont clairement identifiables : le serment du Jeu de Paume et la création d’une Assemblée constituante, le renvoi de Necker et la prise de la Bastille, la création de la Commune de Paris, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, la marche sur Versailles, la fuite de Varennes et l’arrestation du roi avec sa famille, la fusillade du Champ-de-Mars jusqu’à l’entrée en guerre contre l’empereur d’Autriche.
C’est mieux que du grand spectacle : c’est l’Histoire sur grand écran !
La prise de la Bastille : le début des bains de sang et des rivalités
« Sire, les Parisiens ont pris la Bastille.
La Révolution française – les années lumière
Pris la Bastille ? [rire] Pourquoi ?
[silence]
C’est une révolte ?
Non, Sire, c’est une révolution. »
Rien n’est édulcoré des actions sanglantes d’un peuple constitué de paysans prêts à décapiter le noble local pour promener sa tête sur une pique en dansant, à la tête ahurie d’un Louis XVI qui s’amuse de cette prise de la prison la moins remplie de France en passant par les bagarres devant les échoppes vides de pain ou les appétits coquins d’un comte de Mirabeau plein de contrastes.
Dans La Révolution française : les années lumière, premier film de ce diptyque indispensable, le spectateur découvre les grands personnages qui vont compter. Ils sont là, presque en chair et en os. Ils sont très humains, gavés de failles et de caractères prêts à s’opposer sur tout sauf sur un point crucial : la France ne peut plus tolérer la monarchie telle qu’elle s’exerce depuis des siècles.
Tandis que Robespierre est présenté comme un ascète discrètement ambitieux, Camille Desmoulins est le jeune homme exalté et rêveur, Danton l’homme de loi expérimenté et fougueux, Mirabeau, un noble sans le sou élu du tiers état décidé à imposer une monarchie constitutionnelle, Marat un anarchiste pour lequel tous les moyens seront bons, Louis XVI un roi naïf et sans carrure, Marie-Antoinette une femme intelligente pour deux et calculatrice, Necker un homme censé, mais dépassé et trop vieux pour s’imposer, etc.
« D’Anton avec une particule ? Depuis quand ?
La Révolution française – les années lumière
Depuis que j’essaie de gagner de l’argent dans ce métier. D’autres questions stupides ? »
On suit la progression de cette révolution française commencée dans le fracas des espoirs fous et appétits dévorants, mais qui glisse rapidement dans le chaos. Une fois la machine en marche, rien ne peut plus l’arrêter sauf peut-être celui qui était le plus sage, mais qui quitte la scène trop tôt, emporté non par la guillotine, mais par la maladie, Mirabeau.
« […] écris. […] J’appelle à l’insurrection. Aux armes, aux armes…
La Révolution française – les années lumière
Deux fois aux armes ?
Encore plus !
C’est pour le journal ?
Le plus grand des journaux : les murs de Paris. »
La Révolution française, les années terribles et le côté obscur de la force
« Une assemblée toute puissante et sans fin nous conduira tout droit au gouffre !
La Révolution française – les années lumière
Pourquoi ?
Mais parce que vous y concentrez tous les pouvoirs. […] Vous créerez une dictature encore pire. »
La Révolution en péril
Avec l’arrestation du roi et des siens, le glas de la monarchie sonne. Plus question de monarchie constitutionnelle, rêve d’un Mirabeau décédé. Une aubaine pour les ambitieux, mais la porte ouverte au massacre entre pro républicains et pro monarchistes qui ont soudain des doutes et des regrets. La France sombre dans la guerre civile et la guerre tout court sur fond de dénonciations, de luttes intestines entre chefs de partis révolutionnaires et de guillotinage à la pelle. Pour qui ne s’offusque pas d’entendre trop d’ignorants vanter la révolution française comme une réussite pour le pays, regarder ce film est une nécessité.
« Le plus dur n’est pas de commencer une révolution, mais de savoir l’arrêter » (Mirabeau)
Wikipédia
La période la plus complexe s’ouvre donc ici et le second film La Révolution française : les années terribles aide à y voir plus clair.
Depuis le début du premier film jusqu’à sa mort, le couple royal est assez justement présenté. On décèle la réalité des idées développées par l’enseignement scolaire de cette période : l’incompréhension entre le roi et son peuple, le désamour devenu haine par la hargne de certains pamphlets envers Marie-Antoinette, le désir grandissant de changement né des Lumières, mais aussi de l’implication de la couronne de France dans la guerre d’indépendance américaine. Après tout, pourquoi lutter afin d’abolir une mainmise monarchique dans un lointain pays et ne pas le faire sur son propre territoire ? Plus encore lorsque cette monarchie est indissociable d’un régime ancré dans des privilèges qui nient la majeure partie de la population, celle qui fait vivre la France par son travail !
Tout continue avec une question cruciale : alors que l’Autriche a déclaré la guerre à la France, que les serfs, devenus citoyens, attaquent les prisons pour faire justice eux-mêmes et que les royalistes se déchaînent en province, faut-il juger et exécuter le roi ? Le garder en otage et risquer la mort de la République si ses alliés parviennent à le libérer ou bien régler le problème immédiatement ?
« Un roi n’est pas un homme ordinaire, c’est un rebelle, un usurpateur des droits d’hommes ordinaires. Un roi doit régner ou mourir. » (Saint-Just)
Danton vs Robespierre : la rivalité destructrice
Encore une fois, les épisodes marquants sont au rendez-vous : l’emprisonnement de la famille royale au Temple, les massacres populaires qui justifient l’instauration de la première Terreur puis de la seconde nommée la Grande Terreur, la création de la 1re République, mais aussi du tribunal révolutionnaire et son Comité de salut public, les grands procès, etc.
Le scénario est très axé sur la rivalité entre les partisans de Robespierre d’une part et ceux de Danton d’autre part. De complices, les deux meneurs deviennent peu à peu rivaux puis ennemis à mesure que la situation nationale se délite et que les conflits se déclarent un peu partout.
« Tu as déjà fait de nous des alliés, et cette fois tu veux faire de nous des conspirateurs, mais je t’avertis : je ne suis pas comme toi et je ne le serai jamais. » Danton à Robespierre.
Cet affrontement en sous-main hante les procès et les exécutions de Louis XVI et Marie-Antoinette. Tous deux répondent aux accusations de dépenses aveugles au prix du labeur populaire, de même qu’à la mise en danger du peuple par l’association de la couronne avec des armées étrangères dès 1789.
Pour Marie-Antoinette, on ajoute des accusations iniques telles que l’inceste sur ses enfants alors que l’on vient de lui enlever son fils. Le sort du petit garçon est ici à peine évoqué, manière habile de rappeler que si les spéculations occupent les historiens depuis des décennies, la vérité demeure incertaine.
« Tu es un chef […] le chef de la république révolutionnaire… tu es devenu riche, tu es puissant et tu es aussi populaire. C’est une situation dangereuse par les temps qui courent » (Robespierre à Danton)
Des soupçons en ambitions sournoises, de tendances monarchiques sur le retour en appétits dévastateurs pour le pouvoir, les fondateurs de la révolution française se déchirent.
« La grande république que nous avons déclarée en France doit être une et indivisible si elle veut survivre. » Robespierre
Les vannes s’ouvrent sur un bain de sang national que rien ne semble parvenir à endiguer, pas même l’assassinat de Marat ou le scandale du procès fait à Danton et ses partisans. Parmi eux, Camille Desmoulins, ami d’enfance de Robespierre, ne bénéficie d’aucune clémence.
En bref, on guillotine à tout-va et ça saigne !
En conclusion, on savoure l’ironie du sort : à peine débarrassé de ses concurrents au pouvoir, Robespierre en paie le prix. Il sombre un peu plus dans sa mégalomanie et attise les rancunes nées avec la mise à mort de Danton…pour mieux le rejoindre dans la tombe.
« Est-il possible que le peuple soit un traître ? » (Robespierre)
Pourquoi faut-il regarder les deux films sur La Révolution française ?
C’est beau, c’est du grand spectacle qui nous apprend beaucoup, se laisse regarder sans effort, rend hommage à beaucoup de grands personnages qui ont fait l’Histoire et la France que nous connaissons. Ils sont pleinement présentés comme les initiateurs d’une République qui, bien que transformée depuis par d’autres, régit encore nos vies au quotidien.
Des films exceptionnels pour comprendre la Révolution française
Cela fait des années que votre serviteur ici écrivant pense que l’Éducation nationale devrait passer un accord avec la SACEM et ses branches multiples (SESAM et PROCIREP) pour enrichir l’expérience des élèves avec des films qui valent plus le détour qu’une image dans un livre.
D’abord c’est une super production financée par de nombreux pays à l’occasion du bicentenaire de la révolution française, ce qui se retrouve dans le casting international. Des sociétés de production basées en France, Allemagne, Italien, Canada, Royaume-Uni ont engagé leurs fonds pour la réalisation de cette grande fresque historique. Le résultat est à la hauteur de l’enjeu même si certains critiques avancent un parti pris dantoniste, avis qu’Histoire Sympa ne partage pas.
Réalisation et scénarisation sont partagées entre Robert Enrico (Le Vieux fusil) et Richard T. Heffron (plus connu pour son travail destiné à la TV).
Les sites de tournage judicieusement choisis prouvent qu’il est possible de faire un grand film historique, et même deux, quand on s’en donne les moyens, mais surtout, surtout, La Révolution française démontre que l’on peut créer du grand spectacle historique, sans :
- massacrer l’Histoire ;
- longueurs sans intérêt ;
- excès d’effets spéciaux.
Mieux encore, le casting est aussi brillant qu’internationalisé. Chaque actrice et acteur incarne à merveille son personnage et plonge le public, même le plus jeune, dans l’époque de la révolution française.
« [murmure] Majesté… du pain, du pain…
La Révolution française – les années lumière
Du pain ? Mais vous aurez du pain, je vous le promets. »
À leurs performances s’ajoutent des décors somptueux, entre palais royal de Versailles et reconstitution de la crasse parisienne, des habitats de chacun entre luxe et dénuement, des hauts lieux symboliques de la révolution tels que le Jeu de paume, l’Assemblée, le Champ-de-Mars en fête puis ensanglanté, etc.
Sans oublier le splendide travail sur les costumes, la lumière, la mise en scène, le montage et l’indispensable musique. Cette scène d’introduction dans La Révolution française : les années lumière est à tomber !
La chronologie est respectée, les anecdotes se mêlent aux faits historiquement documentés. Les ajouts imaginaires visent à appuyer les traits de caractère qui définissent encore les hommes tels que Danton et Robespierre dans l’imaginaire collectif. Le contraste entre les grands noms de la révolution française démontre bien l’issue fatale de leurs relations.
« C’est devenu un véritable repère de factions rivales et de démence. À l’extérieur je vois des églises que l’on profane, des prisons pleines de pauvres diables dont le seul crime est de ne pas être fanatique. Est-ce là cette république que nous avons décidé de créer ? (Danton à son retour fatal vers Paris) ».
Apprendre ce que fut la révolution française sans effort
Voir La Révolution française est un vrai bain de réalisme pour les adolescents. Les scènes trop dures, exécutions, mises à mort, etc., sont à éviter pour les jeunes enfants qui étudient cette période à l’école primaire, mais le programme de collège et de lycée profite grandement du visionnage de ces films. De grands noms de l’Histoire de France prennent vie, la révolte populaire, ses arguments, ses dérives sont ici bien plus clairs et évidents que dans de nombreux livres scolaires trop fades.
« Je n’ai jamais été acheté, je n’ai pas de prix. Personne ne peut se payer Danton ! »
On comprend que la France de 1789 souffre de :
- la faim ;
- un régime monarchique absolu qui ne laisse aucun pouvoir de décision au peuple, pas même à la noblesse ;
- l’incohérence des dépenses royales pour soutenir la guerre d’indépendance des futurs États-Unis et donc aider des rebelles à la couronne d’Angleterre alors même que le roi refuse à son propre peuple la liberté qu’il offre aux colons américains ;
- des Parlements sans cesse en conflit avec Louis XVI ;
- une injustice devenue insupportable pour les petites gens et les bourgeois qui sont seuls à payer l’impôt n’ont accès à aucune fonction fiscale, judiciaire ou ecclésiastique.
On comprend aussi pourquoi la révolution française a sombré dans les pires dérives, otage d’une désunion populaire alimentée par les oppositions politiques, les ambitions inassouvies, la peur d’un retour en arrière et la menace de guerres avec les pays proches.
On savoure enfin la conclusion d’une époque qui a tout de même réussi quelque chose de grand, un tour de force inédit pour la France d’alors. Une preuve ? Regardez cette scène dont Histoire Sympa vous a déjà parlé, celle du dernier discours de Danton (certes, imaginaire celui-ci), qui revient en écho en conclusion du second film.
Toute la ferveur qui a impulsé les espoirs de la révolution française est là. Et à travers le sang inutilement versé et les injustices, les quelques victoires s’imposent. Car, oui, on comprend que cette révolution a bouleversé la France, mais pas en bien. Le prix payé est bien trop élevé pour célébrer la fin d’un régime vieux de huit siècles. Ou quand la tyrannie d’un roi est remplacée par celle de quelques fous ambitieux, en attendant celle d’un empereur… Libre à chaque spectateur de développer son opinion, c’est ÇA le super pouvoir de l’Histoire 😉 !
La Révolution Française : les années lumière
La Révolution Française : les années terribles
1989
Réalisation et scénario : Robert Enrico et Richard T. Heffron
Casting : Klaus Maria Brandauer (Danton), Andrej Seweryn (Robespierre), François Cluzet (Desmoulins), Jean-François Balmer (Louis XVI), Jane Seymour (Marie-Antoinette), Sam Neill (Lafayette), Peter Ustinov (Mirabeau), Claudia Cardinale (duchesse de Polignac), Michel Duchaussoy (Bailly), Vittorio Mezzogiorno (Marat), Raymond Gérôme (Necker), Christopher Lee (Sanson le bourreau), etc.
Aller plus loin :
- Musée de la Révolution française à Vizille
- Musée Carnavalet à Paris
- Château de Versailles
- Centre historique de Valmy 1792 à Valmy
- Maison de la Chouannerie et de la Révolution à Moncontour
- Alain Decaux raconte la Révolution française aux enfants, Alain Decaux, Librairie Académique Perrin, 1989
- C’était Versailles, Alain Decaux, éd. Tempus Perrin, 2007